•  

     

     

     

     

    L'OREAL

    Premier groupe cosmétique....

     

     

     

    L'affaire Bettencourt n'est pas d'abord une affaire d'argent

     

    et ces principaux secrets sont de toute autre nature.

     

    Il faut pour cela s'intéresser à  Eugène Schueller, mort il y a 60 ans, un homme à la fois génial et terrifiant.

    Issus d'une famille nombreuse et modeste,  il rentre au lycée et fréquente ensuite l'institut de chimie.

    Il travaille sur les teintures qu'il teste sur sa femme puis court les coiffeurs parisiens...

    mais très vite il crée "L'OREAL"

     

     

     

     

    Il a 33 ans lorsque la première guerre mondiale éclate.

    Sa femme durant son absence fait prospérer l'entreprise.

    Eugène Schueller est intelligent et il a du flair.

    Les femmes changent, elles s'émancipent. La teinture devient un produit courant.

     

     

    En 1922 née sa fille Liliane.

    Il perd sa femme alors que sa fille n'a que cinq ans.

    Il travaille 16 heures par jour, 365 jours par an.

     

      Il ne s'occupe pas de sa fille... il n'en a ni le goût, ni le temps.

    Elle,  pour sa part, idolâtre ce père absent.

    Elle est mise en pension chez les bénédictines, reçoit une éducation stricte ;

     elle est obligée d' effectuer pendant les vacances des stages dans l'usine où elle colle les étiquettes.

    Petite fille et ado timide, introvertie, dont les fréquentations sont surveillées,

    elle vit dans son monde mais restera fascinée par son père.

     

     

    Dans l'entre-deux guerre, Eugène Schueller devient propriétaire des marques "Monsavon" et "Dop"

    et commercialise sa dernière invention, la crème solaire.

     

     

    Eugène Schueller partage avec les fascistes le goût de l'ordre et le culte du chef.

    Il adhère et finance le  mouvement de "La Cagoule".

    Toutefois quand les membres sont arrêtés, lui n'est pas inquiété.

     

     1940

    lorsque les allemands  envahissent la France,

    Eugène Schueller est de toutes les réjouissances collaborationnistes.

    Il tient des discours qui ne laissent aucun doute sur ses idées nazies.

    L'Oréal multiplie par 4 son chiffre d'affaire pendant la guerre.

    Il est aussi propriétaire des peintures "Valentine" dont 65 % de la production sera utilisée par la marine nazie.

     

    1944

    Débâcle et libération de Paris. Il échappe à l'épuration.

    Il produit des attestations prouvant qu'il a, durant la guerre, caché des personnes juives et des résistants.

    Pierre de Binouville atteste que Schueller  a soutenu financièrement la résistance. 

    André Bettencourt et François Dalle témoignent en sa faveur à la libération .

    André épousera sa fille unique en 1950 et François deviendra patron de l'Oréal.

    Il est complètement blanchi en 1948.

     

    André Bettencourt

     

    François Dalle

     

     

      1950 

    L'Oréal de plus en plus fort. 

    Objectif premier, rendre la France propre afin de vendre les produits.

    (Les femmes se lavaient les cheveux au mieux une fois par mois...)

    L'hygiène était très faible en France.

    Il utilise la publicité, ce qui à l'époque est une première.

     

     

     

     

     

     

    LILIANE ET ANDRE BETTENCOURT

    Eugène Schueller a encouragé ce mariage, André étant issus d'une famille traditionaliste.

     

    Liliane Bettencourt, un destin d'exception

     

     

    En 1953 naissance de Françoise.

    André et Liliane sont des parents attentifs mais Liliane n'a pas la fibre maternelle.

    A la mort d'Eugène, Liliane représente l'entreprise mais ne la dirige pas, c'est une sorte d'héritage moral.

    Elle vit dans le culte de son père, elle est la gardienne du temple.

     

    1983

     

    Françoise épouse Jean Pierre Meyers à 30 ans.

    Sa fortune l'encombre autant que l'histoire de sa famille.

    Résultat de recherche d'images pour "jean pierre meyers"

    Elle paraît austère, très distante, méfiante, introvertie.

    Elle écrit, joue du piano cinq heures par jour.

    Elle déteste le milieu dans lequel vit sa mère, le monde des riches et des puissants.

    Elle se réfugie dans la musique. Elle sera traversée par  la fortune sans jamais l'utiliser.

    Jean Pierre Meyers était issu d'une famille juive éroïque,

    ce qui effaçait, à ses yeux, les ignominies de son propre grand père  :

    c'est un acte de défi à l'encontre de sa mère qui adule un grand-père collabo.

     

     

    2007

     

    Françoise s'aperçoit que sa mère enrichit un dénommé François Marie Barnier, et porte plainte contre lui,

    ce qui provoquera une véritable séisme.... La fameuse affaire Bettencourt.

     

     

    Liliane laisse courir la rumeur selon laquelle elle projetterait d'adopter François Marie Barnier :

    Françoise se sent rejetée, mal aimée.

     

    L'OREAL avec ses 25 milliards de chiffre d'affaires, sort intact de toute cette affaire familiale.

     

    21 Septembre 2017 

     

     

     

     Décès de Liliane  Bettencourt, héritière de l'OREAL,

    10 ans après son mari André Bettencourt.

     

    SOURCE - France 3   2017

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Le 2 septembre 1939 mobilisation générale :

     

     

    Strasbourg est évacué pour permettre les opérations militaires.

    374 000 habitants sont déplacés.

     

     

    Les Strasbourgeois ont 48 heures pour partir avec 30 kg de bagages.

    Ils sont déplacés en autres vers Périgueux et Clermont Ferrant.

    Les personnes âgées vivent mal cette situation précaire.

    Ils sont emmenés dans des trains à bestiaux, sans sanitaires pour 8 à 10 jours de voyage pour certains.

     

     

    Accueillis dans des familles qui leur sont étrangères,

    les échanges sont difficiles notamment à cause du barrage de la langue ;

    on les appelle les "Yaya". Quand pourront-ils rentrer ?

     

    Strasbourg, ville déserte

     

     

     

     

    En mai 1940 l'armée française est pulvérisée.

    Les allemands attaquent derrière la ligne Maginot (qui va des Ardennes à la Méditerranée)  en perçant par les Ardennes.

    Tous les ponts sur le Rhin, les centrales électriques, l'industrie, le téléphone sont détruits par l'armée française.

     

    La ligne Maginot

     

    Le 19 juin 1940 la croix gammée flotte sur la cathédrale ; Strasbourg et l'Alsace sont annexés.

    Annexion : changement idéologique, changement de langue, changement de valeur, changement géographique.

    Occupation : Présence des troupes ennemies qui organisent la vie militaire.

     

     

     

     

    Le Retour de la population est organisée à grand coup de propagande :

    fanfare, la croix rouge réserve à la population un accueil chaleureux.

    Les strasbourgeois sont stupéfaits, ils sont dans un autre monde. 

    Ils ne peuvent rien faire d'autre que de se soumettre.

    Les allemands vont trier la population. Ils se débarrassent des juifs, ils mettent l'Alsace au pas.

    Ils veulent germaniser l'Alsace.

     

     

     

     

    Coup de balai à toute référence française

     

    Interdit de parler français

    Confiscation de tous les livres français : les enfants passent devant chaque maison avec une brouette pour récupérer les livres.

    Tout doit être changé : les noms sont germanisés (Mr Petit devient Monsieur Klein)

    Changement des noms des rues, places et magasins

    A l'école que de l'Allemand, plus de français.

     

     

     

     

     

     

    Les nazis font main basse sur l'université de Strasbourg qui devient l'université du Reich.

    Toute trace du passé français doit disparaître.

    Les nazis contrôlent la société ; le mot liberté n'existe plus.

     

     

     

     

     

     

    Mais face à l'intolérable, certains n'ont pas dit leur dernier mot ;

    la résistance est plus difficile que dans le reste du pays en raison de l'annexion.

    Le Front de la jeunesse d'Alsace va se révolter.

     

     

     

     

    Les Allemands incorporent les Alsaciens et le Mosellans de force (ordonnance du 25/8/42).

    Les incorporés de force seront appelés les "Malgré nous".

    Personne ne peut s'y soustraire :

    menace  de déportation des familles en Allemagne.

    80 pour cent sont envoyés sur le front russe.

    130 OOO sont incorporés de force. 40 OOO morts dont 10 000 disparus.

    C'est un crime contre l'humanité.

     

     

     

     

    Pour les opposants c'est le camp de "rééducation" de Shirmecqu :

    internement des alsaciens  opposants au régime en vue d'une rééducation :

      Ce camp peut accueillir 2 000 prisonniers.

    Objectif : terroriser les gens qui ressortent de là sans plus s'opposer.

    Ce camp est dirigé par Karl Boo un sadique Nazi.

    En six semaines, les prisonniers perdent jusqu'à 20 kilos, on y exerce la déshumanisation, le sadisme.

    15000 Personnes passeront par ce camp.

     

     

     

     

     

     

    En 1944 la Vermarcht recule. Les chars de Leclerc foncent vers Strasbourg.

     

    Après quatre longues années, le drapeau français flotte de nouveau sur la cathédrale.

    La 2ème DB et les FFI libèrent Strasbourg.

     

     

     

     

    Découverte du camp de Natzwayller par une patrouille américaine :

    Strutthof.

    Les prisonniers de ce camp sont de toutes nationalités, très peu d'Alsaciens. 

    C'est Wagner qui a voulu ce camp : "l'Alsace doit avoir son camp pour prouver qu'elle est allemande".

    17 Bâtiments dans la pente de la montagne... Prison et four crématoire.

    Un homme Joseph Kramer va y jouer un rôle clé : c'est une brute qui applique bêtement des consignes.

     

     

     

     

    Fin 44, les allemands sont encore dans la poche de Colmar et tente la reconquête de l'Alsace le soir de la St Sylvestre,

    ils espéreront reconquérir l'alsace jusqu'au 16 avril 45.

     Ce sont plus de cinq années de conflit interminable ...

     

    Aucune autre région française n'aura connu un tel traumatisme,

    celui d'avoir subi l'infamie d'une annexion nazie.

     

     

    Source : Résumé de l'émission de RMC découverte

    Les villes sous l'occupation : Strasbourg

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Pour illustrer l'article sur les cigales

    quelques photos prises en Aveyron

    par mon ami Laurent....

    Patience, patience...

      

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    L'Incroyable vie des cigales....

     

     

     

    Seuls les mâles chantent. Leur chant a pour but d'attirer les femelles.

    Le chant des cigales n'est pas produit par le frottement des ailes

    mais provoqué par la déformation d'une membrane à très grande vitesse (cymbales). 

    Chez la cigale mâle, ce sont les puissants muscles situés à l'intérieur de l'abdomen qui déforment la membrane en tirant dessus.

    En dessous d'environ 22° ou 24 ° les cigales s'arrêtent de chanter.

     

    Pendant 2 à 5 années, c'est une vie dans la nuit totale qui attend les larves ;

    elles se nourrissent en piquant les racines qu'elles rencontrent dans le sol.

    La sève abondante des racines va fournir des repas copieux et permettre sa croissance entrecoupée de nombreuses mues.

    La dernière mue se déroulera en dehors du sol.

    Pour s'y préparer la cigale creuse une galerie verticale quelle n'ouvrira que le jour J.

    A sa sortie, elle se dirige vers une tige ou un arbre.

    Arrivée en hauteur , elle s'immobilise en attendant que démarre le moment le plus important et dangereux de sa vie, sa dernière mue.

     

     

    Très craintif, l'animal s'envole rapidement lorsqu'on tente de s'en approcher

    et ses couleurs rendent ensuite difficile sa recherche d'autant plus que doté d'une bonne vue, il s'arrête de chanter.

     

    Peu de temps après l'accouplement, la femelle pond.

    Elle peut cacher plusieurs centaines d'œufs déposés par petits groupes empilés dans des loges parallèles.

    Après la ponte, la cigale arrive à la fin de sa vie.

    Les œufs resteront en moyenne un mois à l'abri avant que le cycle recommence.

     

    A la fin de l'été, toutes les cigales qu'on a entendu chanter seront mortes.

    Chouettes, martinets, guêpiers, fourmis, guêpes sont les grands amateurs de ces insectes.

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    En Afrique du sud et aux Etat Unis,

    les "Noirs" devaient se tenir debout, entassés à l'arrière du bus

    tandis que quelques blancs occupaient les sièges à l'avant.

     

    Dans les années 1930 en France,

    on mettait dans les zoos, des familles de Nègres, entre les girafes et les éléphants.

    Les petits parisiens, bien élevés,

    allaient regarder les "Négresses", mortes de honte et de désespoir, en train d'allaiter leur petit.

     

     

    Aujourd'hui la honte n'est plus dans l'âme de ces femmes exposées dans les zoos,

    mais dans la culture qui a osé faire ça !

     

    Toutes les cultures ont osé !

     

    Il suffit qu'un homme ne soit pas dans la norme pour que les normaux l'écrasent de leur arrogance,

    comme si le fait d'être comme tout le monde

    légitimait le plaisir de rabaisser celui qui n'est pas comme tout le monde.

     

    SOURCE : Boris Cyrulnik

    Mourir de Dire - biologie de la Honte.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    Romain Gary

     

     

     

    Romain Gary de son véritable nom Roman Kacew,

    né le 21 mai 1914 à Vina dans l'Empire russe (actuelle Vilnius en Lituanie) et mort le 2 décembre 1980 à Paris,

    est un aviateur, militaire, résistant, diplomate, romancier, scénariste et réalisateur français.

    Important écrivain français de la seconde moitié du XXème siècle,

    il est également connu pour la mystification littéraire qui le conduisit, dans les années 1970,

    à signer plusieurs romans sous le nom d'emprunt d'Emile Ajar

     

     

    Romain Gary se suicide le 2 décembre 1980 avec un revolver de calibre 38,

    se tirant une balle dans la bouche.

    Ses cendres seront dispersées en mer Méditerranée au large de Menton.

     

    "On peut mettre cela évidemment au compte d'une dépression nerveuse, venait-il d'écrire,

    mais alors il faut admettre que celle-ci dure depuis que j'ai l'âge d'homme et m'aura permis de mener à bien mon œuvre littéraire...

    Je me suis exprimé entièrement"

     

    Quelques une de ses œuvres :

    * Education européenne

    * Les racines du ciel

    * La promesse de l'Aube

    * La vie devant soi...

     

     

    Image associée

     

     

    Sa mère était une femme colérique et anxieuse,

    coutumière des scènes publiques, déterminée à gagner de l'argent.

    Il en fait le portrait dans son roman "La promesse de l'Aube".

    L'écrivain a gardé de cette éducation fantasque, marquée par les lubies de sa mère, un amour propre démesuré et une fierté excessive.

    En 1944, de retour de guerre, Romain Gary apprend que sa mère Nina est morte depuis trois ans

    alors qu'il recevait régulièrement des lettres de sa main.

    Elle avait écrit près de deux cent cinquante lettres qu'une de ses amies devait expédier...

     

    "Elle savait bien que je ne pouvais tenir debout sans me sentir soutenu par elle et elle avait pris ses précautions"

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    La merveilleuse Romy Schneider était âgée de onze ans quand elle a été placée dans un internat religieux près de Salzbourg.

    Sa mère venait la voir trois ou quatre fois par an, son père, jamais.

     

     

    Le saviez vous ?

    Romy et Magda Schneider.

     

    Magda Schneider, sa mère, était une actrice célèbre, amie de Hitler et fortement engagée dans la propagande nazie.

    "Comment peut-on être allemand ?" se demande l'enfant dont la personnalité se développe après la guerre,

    en baignant dans les représentations des crimes nazis.

    La honte de ses origines est une constante amertume pour Romy

    dont "la rébellion prend la forme la plus simple pour une jeune fille de son âge :

    tomber amoureuse de garçons qui déplaisent à  sa mère".

    D'ailleurs Romy, devenue mère, donnera à ses enfants des prénoms juifs (David et Sarah) 

    afin de signifier la rupture avec ses parents et de compenser sa honte en aimant ceux que sa mère a persécutés.

     

    Extrait du livre de Boris Cyrulnik

    "Mourir de dire"

    "La Honte".

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Le film "Intouchables" est basé sur une histoire vraie :

    celle de Philippe Pozzo Di Borgo et Abdel Sellou.

     

    Le 23 juin 1993, la vie de Philippe Pozzo di Borgo bascule.

    Celui qui officie alors comme directeur délégué chez Pommery est victime d'un grave accident de parapente.

    A 42 ans, il est condamné à passer le reste de sa vie en fauteuil roulant.

    Trois ans plus tard, sa femme Béatrice décède des suites d'un cancer, le laissant seul avec leurs deux enfants, Laetitia et Robert-Jean.

    Comment faire face à ces terribles épreuves ?

    Le salut s'appelle Abdel.

    Jeune garçon de 23 ans venu de banlieue, il répond à l'annonce de Philippe pour un job de chauffeur,

    dans le seul but de continuer à toucher les Assedic.

    Mais entre les deux hommes, une véritable amitié naît.

    "Abdel est le rire, l'imprévu dans ma vie", a confié Philippe Pozzo di Borgo .

    De cette relation est né un livre, Le Second Souffle, écrit par l'ancien PDG en 2001, qui a servi de matière première au film Intouchables.

     

    "Ce n'est pas une histoire de handicapés.

    Plutôt une leçon universelle, deux desperados qui se soutiennent ; dans le titre Intouchables,

    la lettre qui compte c'est celle qui ne s'entend pas. Le S, pour solidarité", selon Philippe.

     

    Depuis le succès du film, les deux acolytes continuent de mener une vie normale.

    Aux dernières nouvelles, Abdel vit entre La France et Le Maroc, où il a monté un business dans l'industrie du poulet.

    Quant à Philippe, il vit entre la France et sa résidence à Essouira (Maroc).

    Il est le parrain du mouvement "soulager mais pas tuer", qui œuvre contre l'euthanasie.

     

    REPORTAGE...

     

     

     


    2 commentaires
  •  

    Il y a des milliers d'années, dans le règne humain, le féminin était la puissance  planétaire.

    Les hommes et les femmes vénéraient la "Déesse", représentative de la nature, de la fécondité et de la communion avec les esprits.

    La déesse survivra jusqu'à 500 ans après JC en collaboration difficile avec le Dieu mâle unique,

     qui finira par prendre définitivement sa place.

     

     

     

    Avant cela des temples étaient érigés pour célébrer la déesse.

    A l'intérieur se regroupaient les prêtresses.

    La famille telle que nous la connaissons (père, mère et enfants) n'existait pas,

    pour la bonne raison que les hommes ne savaient pas qu'ils étaient responsables de la grossesse des femmes.

    En effet, comme chaque rapport sexuel ne donnait pas naissance à un enfant, ni les hommes ni les femmes n'avaient fait le lien.

    La sexualité n'était pour eux qu'une source de plaisir.

     

    Les  femmes étaient ainsi respectées, et souvent divinisées, car elles seules transmettaient la vie.

    Elles  donnaient naissance aux fils et filles de la Déesse,

    qui étaient élevés dans la communauté  féminine et étudiaient au sein du temple.

    Dès que les garçons atteignaient l'adolescence, ils allaient rejoindre la communauté des hommes

    pour y apprendre les arts de la guerre et de la chasse.

     

    De son côté, la communauté des hommes était respectée elle aussi,

    mais les hommes, c'est certain, devaient cultiver au fond d'eux, un sentiment d'infériorité :

    ils ne pouvaient donner la vie, donc étaient exclus du temple de la déesse et,

    par voie de conséquence, exclus des pouvoirs divins en général  !

     

    Hommes et femmes prirent peu à peu conscience que les enfants naissaient suite à l'acte sexuel

    (bien qu'il soit probable que cette connaissance, pendant l'ère du matriarcat, fut gardée secrète dans les temples).

    Cette nouvelle connaissance, devenue publique, provoqua un tremblement  de terre dans l'ensemble des consciences.

    La toute puissance de la vie n'était plus attribuée à une divinité,

    mais à un être humain, qui plus est : un homme !

     

    La science était née.

    On n'avait plus besoin des dieux pour garantir la survie de notre espèce.

    Après le pouvoir au féminin vint le pouvoir au masculin.

    Cette époque patriarcale a été qualifiée d'époque de l'épée. Emblème phallique et emblème de guerre.

    La Déesse sacrifiée et dépossédée de tout pouvoir céda sa place au Dieu vengeur.

     

     

    D'après le livre de Patricia d'Angeli

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    HENRI IV

     

    Né le 13 décembre 1553 au château de Pau, Henri de Navarre n'avait à priori aucune chance de monter sur le trône.

    Et pourtant, c'est en 1589, qu'il succède à Henri III qui l'a désigné comme successeur.

     

    Protestant, il a du mal à se faire accepter dans une France majoritairement catholique.

    En 1598, il publie l'édit de Nantes qui accorde aux protestants la liberté de culte.

    Il impose sa volonté à tout son entourage. Il est très proche de son ministre "Sully" qui a la charge de redresser l'économie.

    Il transforme et embellit Paris. Il agrandit notamment Le Louvres et fait construire le Pont Neuf et la Place des Vosges.

    Il change six fois de religion.

     

    On le surnomme "Le vert galant", surnom qu'il doit à ses 73 maitresses dont une, Henriette d'Entraille, complote pour l'éliminer.

     

    Il est marié à Margueritte de Valois (la reine Margot).

    Après avoir obtenu l'annulation de son mariage, il épouse à 47 ans, Marie de Médicis (27 ans), italienne très riche.

    Elle lui donne sont futur héritier, Louis XVIII.

     

    Le 14 ma 1610, Ravaillac, catholique fanatique, l'assassine rue de la ferronnerie à Paris, d'un coup de couteau en plein cœur.

    Il devient à sa mort, le plus populaire des rois de France.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique