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    Bienvenue dans mon petit monde...

     

    ARRIVE UN JOUR OU TOUT S'ECLAIRCIT ET DEVIENT LEGER.... 

     

    BIENVENUE DANS MON PETIT MONDE

     

     

     

     

     

     

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    A seulement dix ans,

    Une superbe prestation

     


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  • La ferme des Bertrand

    ***** (5 étoiles)

     

    L'histoire

     

    Haute Savoie, 1972 :

    la ferme des Bertrand, exploitation laitière d'une centaine de bêtes tenue par trois frères célibataires,

    est filmée pour la première fois et le sera pendant 50 ans.

     

    En voisin, le réalisateur Gilles Perret leur consacre en 1997 son premier film,

    alors que les trois agriculteurs sont en train de transmettre la ferme à leur neveu Patrick et à sa femme Hélène.

     

    Vingt-cinq ans plus tard, le réalisateur reprend la caméra pour accompagner Hélène qui, à son tour, va passer la main.

     

     

     

    Mon avis

    Un beau documentaire sur l'évolution de l'agriculture à travers plusieurs générations...

    Dans le genre on ne peut faire mieux je pense...

    Une bien belle famille.

     

     


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    Avec, entre autres,

    Noée Abita, Quito Rayon et Charlotte Gainsbourg

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    J'ai eu la chance de rencontrer Nél Frédéric Audouard lors de mon séjour en Aveyron

    et de voyager pendant une heure au son de ses instruments

     

    Si vous croisez son chemin, n'hésitez pas, suivez le pour un moment de guérison et de méditation sonore...

     


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  • La Source Noire

     

    Une lecture difficile... (pour mon niveau wink2)

     

    De la mort, nous avons tout oublié, tout ce que notre culture avait érigé en sagesse.

    Même la science est devenue ignorante. Au point que des savants tirent la sonnette d'alarme.

    Psychiatres, cardiologues, chirurgiens, biologistes et physiciens, dans les laboratoires les plus sophistiqués des Etats-Unis ou d'Europe,

    mais aussi en Inde et partout dans le monde, analysent, sondent, interrogent la mort, ou du moins ceux qui l'ont frôlée.

    Et l'on découvre qu'elle cacherait une clarté à l'éblouissante beauté, la source noire.

    Aux portes de la mort, c'est une nouvelle approche de la vie, de la connaissance, de la mémoire...

    Un livre fascinant et plein d'espoir.


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    Les adultes marchaient toujours trop vite en promenade.

    Ils fonçaient tout droit sans rien regarder. 

    Ils ne faisaient pas d'arrêt devant les racines en forme de serpent pour s'interroger : était-ce un boa ou plutôt un anaconda ?

    Ils ne s'agenouillaient  pas devant deux gendarmes reliés dos à dos en se demandant

    lequel pouvait bien être le mâle et lequel la femelle et surtout, surtout, pour essayer de deviner combien ils auraient d'enfants.

     

    Et puis ils ne cherchaient pas à ramener à la maison la plus belle feuille d'arbre ou le caillou le plus doux.

    Ils marchaient comme ça, les mains dans les poches, la tête dans les soucis et de temps en temps ils se retournaient en soupirant :

    "Allez, Arthur, dépêche-toi un peu."

     

    Mélissa Da Costa

    La Faiseuse d'étoiles.


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    Missak Manouchian et son épouse Mélinée sont entrés ce 21 février au Panthéon

     et au nom de ses 23 camarades engagés au péril de leur vie pour libérer la France.

     

     

    Pendant l'occupation allemande, de 1940 à 1945, il a été l'un des résistants français les plus actifs.

    Avant cela, il a dû fuir sa terre natale en proie à l'un des génocides les plus importants du XXème siècle.

    Il est né à "Adiyaman" dans le sud de l'actuelle Turquie.

     

    Missak et son frère viennent au monde en 1906 de parents arméniens.

    Neuf ans plus tard, les autorités turques mettent en place le génocide  de cette ethnie.

    Le père des deux frères est tué et leur mère décède lors de la déportation des arméniens d'Adiyaman.

    Les enfant sont recueillis puis envoyés dans un orphelinat français au Liban.

    Ils émigrent en France en 1925.

     

     

    Suite à la mort de son frère de la tuberculose, Missak s'immerge dans la littérature française :

    il traduit des textes en arménien, suit des cours à la Sorbonne...

    En 1933, la nationalité française lui est refusé car au chômage (crise économique de 1929)

    En 1934 il s'engage politiquement au Parti communiste Français et c'est là qu'il rencontre sa future femme "Mélinée"

     

    A Paris il vit au 11 rue de Plaisance dans le 14ème.

    Il enchaine les petits boulots.

    Quand l'armée française tombe en juin 1940, il entre en résistance et forme un groupe de combattants.

    Leur première opération a lieu à Levallois Perret, au côté des Francs Tireurs et Partisans (FTP),

    un mouvement de résistance communiste.

    Manouchian prend le contrôle de la section regroupant la main d'oeuvre immigrée (22 hommes et 1 femme).

    Entre Août et novembre 1943, ils forment le groupe "Manouchian".

    Mais les résistants sont surveillés et filés par la police "française".

    Le 26 octobre au matin, 3 dérailleurs sont arrêtés.

    Puis Joseph Davilovitch est lui aussi arrêté et craque pour protéger sa femme et livre ses camarades.

    La nasse est en train de se refermer.

    Le 16 novembre à Ivry Petit Bourg, Manouchian est arrêté à son tour.

     

    Dans un même temps, les allemands sélectionnent 10 combattants, essentiellement des juifs,  pour mettre en place une propagande.

     

     

    Ils apparaissent sur une affiche devenue célèbre !

    Elle sera placardée dans toutes les grandes villes de France...

    L'objectif est de faire peur à la population française en montrant Manouchian et ses hommes comme des terroristes étrangers.

    Mais en réalité, cette affiche aura l'effet inverse et participera à la reconnaissance de ces résistants

    comme de grands défenseurs de la patrie.

     

    C'est au Mont Valérien , sur la célèbre butte parisienne que le groupe Manouchian est démantelé

    et que ses membres sont fusillés après avoir pu écrire une dernière lettre à leurs proches.

     

     

     

    La lettre que Missak Manouchian a écrite à Mélinée,

    sa compagne peu avant son exécution le 21 février 1944.

     

     

    L

    21 février 1944, Fresnes

    "Ma chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée.

    Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. On va être fusillés cet après-midi à 15 heures.

    Cela m’arrive comme un accident dans ma vie, je n’y crois pas, mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.

    Que puis-je t’écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps.

    Je m’étais engagé dans l’armée de la Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la victoire et du but.

    Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain.

    Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement.

    Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit,

    chacun aura ce qu’il méritera comme châtiment et comme récompense.

    Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur ! à tous !

    J’ai un regret profond de ne t’avoir pas rendue heureuse, j’aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours.

    Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et [d’]avoir un enfant pour mon honneur, et pour accomplir ma dernière volonté,

    marie-toi avec quelqu’un qui puisse te rendre heureuse.

    Tous mes biens et toutes mes affaires. Je [les] lègue à toi et à ta sœur, et pour mes neveux.

    Après la guerre, tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme,

    car je meurs en soldat régulier de l’armée française de la Libération.

    Avec l’aide de mes amis qui voudront bien m’honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d’être lus.

    Tu apporteras mes souvenirs, si possible, à mes parents en Arménie.

    Je mourrai avec 23 camarades tout à l’heure avec le courage et la sérénité d’un homme qui a la conscience bien tranquille,

    car personnellement, je n’ai fait [de] mal à personne et, si je l’ai fait, je l’ai fait sans haine.

    Aujourd’hui, il y a du soleil.

    C’est en regardant au soleil et à la belle nature que j’ai tant aimée

    que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis.

    Je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal,

    sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et [à] ceux qui nous ont vendus.

    Je t’embrasse bien bien fort, ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur.

    Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari.

    Manouchian Michel

    P.-S. : J’ai quinze mille francs dans la valise de la rue de Plaisance. Si tu peux les prendre, rends mes dettes et donne le reste à Armène. M.M."

     

     

     

     

    Mélinée, ne voyant pas revenir Moissak en ce 16 novembre,

    va se réfugier chez des amis rue de Navarin à Paris.

    Ce sont en fait les Aznavourian, parents de Charles Aznavour alors âgé De 10 ans.

     

     

     

     

    Onze ans plus tard, en 1955, Louis Aragon écrit ce texte en hommage aux 23 résistants.

    Léo Ferré l'a mis en musique en 1959 et l'a fait connaître sous le titre

    "L'affiche Rouge".

     

     

     

     

     

     

    Paroles
     
    Ah
    Ah-ah-ah-ah
    Vous n'avez réclamé la gloire, ni les larmes
    Ni l'orgue, ni la prière aux agonisants
    11 ans déjà, que cela passe vite 11 ans
    Vous vous étiez servis simplement de vos armes
    La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
    Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
    Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
    L'affiche qui semblait une tache de sang
    Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
    Y cherchait un effet de peur sur les passants
    Nul ne semblait vous voir Français de préférence
    Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
    Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
    Avaient écrit sous vos photos "morts pour la France"
    Et les mornes matins en étaient différents
    Tout avait la couleur uniforme du givre
    À la fin février pour vos derniers moments
    Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
    "Bonheur à tous, bonheur à ceux qui vont survivre"
    "Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand"
    Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses
    Adieu la vie, adieu la lumière et le vent
    Marie-toi, sois heureuse et pense à moi souvent
    Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
    Quand tout sera fini plus tard en Erivan
    Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
    Que la nature est belle et que le cœur me fend
    La justice viendra sur nos pas triomphants
    Ma Mélinée, ô mon amour, mon orpheline
    Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
    Ils étaient 20 et 3 quand les fusils fleurirent
    20 et 3 qui donnaient leurs cœurs avant le temps
    20 et 3 étrangers et nos frères pourtant
    20 et 3 amoureux de vivre à en mourir
    20 et 3 qui criaient la France en s'abattant
    Ah-ah
    Ah-ah
    Ah-ah

     

     

     

     

     

     

     


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    Je n'ai hélas pas eu  l'occasion de voir ce film, qui est l'adaptation du livre de Vanessa Springora, le Consentement.

    Un livre  bouleversant témoignant de l'état d'esprit qui régnait dans les années 70-80

    Effarant !

     

    Je vous laisse découvrir cette histoire dans l'article ci dessous...

     

     

     

     

     

     

     

    "Vers la fin des années 70, un grand nombre de journaux et d'intellectuels de gauche

    ont pris publiquement la défense d'adultes accusés d'avoir eu des relations "coupables" avec des adolescents.

    En 1977, une lettre ouverte en faveur de la dépénalisation des relations sexuelles entre mineurs et adultes,

    intitulée "à propos d'un procès" est publiée dans le monde,

    signée et soutenue par d'éminents intellectuels, psychanalystes et philosophes de renom,

    écrivains au sommet de leur gloire, de gauche pour la plupart.

    On y retrouve entre autres les noms de Roland Barthes, Gilles Deleuze,

    Simone de Beauvoir, Jean Paul Sartre, André Glucksmann, Louis Aragon...

    Ce texte s'élève contre l'incarcération de trois hommes en attente de leur procès pour avoir eu

    (et photographié) des relations sexuelles avec des mineurs de treize et quatorze ans.

    "Une simple longue détention  préventive pour instruire une simple affaire de "mœurs" ,

    où les enfants n'ont pas été victimes de la moindre violence, mais au contraire,

    ont précisé aux juges d'instruction qu'ils étaient consentants, nous paraît déjà scandaleuse".

    La pétition est également signée GM.

    Trente ans plus tard, tous ces journaux publieront les uns après les autres leur méa culpa.

    Un média n'est jamais que le reflet de son époque plaideront-ils.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Gabriel Matzneff

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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