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Il s'écroule au petit matin
Sur son canapé jaune déteint
Il y a des jours, quand la pluie coule
Où toutes les villes ressemblent à Liverpool
L'imperméable collé à la peau
La barbe enfoncée à coups de marteau,
Il revoit le film de la journée
Même pas un mec à qui parler.
Les yeux dans le vide
Planté dans son jean
Il écoute John Lennon
Et il imagine
Les yeux dans le vide
Planté dans son jean
Il écoute John Lennon
Et il imagine
Immobile et sans illusion
Les yeux rivés à son plafond
Il y a des jours, quand la pluie coule
Où toutes les villes ressemblent à Liverpool
Il s'allume une autre cigarette
Il met son walkman sur sa tête
Le cœur cassé, mais plein d'espoir
Il rêve de partir et de tout voir
Les yeux dans le vide
Planté dans son jean
Il écoute John Lennon
Et il imagine
Les yeux dans le vide
Planté dans son jean
Il écoute John Lennon
Et il imagine
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En Afrique du sud et aux Etat Unis,
les "Noirs" devaient se tenir debout, entassés à l'arrière du bus
tandis que quelques blancs occupaient les sièges à l'avant.
Dans les années 1930 en France,
on mettait dans les zoos, des familles de Nègres, entre les girafes et les éléphants.
Les petits parisiens, bien élevés,
allaient regarder les "Négresses", mortes de honte et de désespoir, en train d'allaiter leur petit.
Aujourd'hui la honte n'est plus dans l'âme de ces femmes exposées dans les zoos,
mais dans la culture qui a osé faire ça !
Toutes les cultures ont osé !
Il suffit qu'un homme ne soit pas dans la norme pour que les normaux l'écrasent de leur arrogance,
comme si le fait d'être comme tout le monde
légitimait le plaisir de rabaisser celui qui n'est pas comme tout le monde.
SOURCE : Boris Cyrulnik
Mourir de Dire - biologie de la Honte.
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A l'occasion de son soixantième anniversaire, R. de D. professeur de philologie,
reçoit de la part de ses élèves et collègues un livre d'hommage,
relation a priori exhaustive de l'intégralité de ses oeuvres, articles et discours.
Il y manque pourtant la clé de voûte de son parcours intellectuel,
l'événement de sa jeunesse qu'il garde secrètement enfoui au plus profond de lui-même :
la rencontre décisive d'un homme, un professeur, qui a naguère suscité en lui enthousiasme et admiration.
Il entreprend alors de rédiger des "notes intimes", dans lesquelles il retrace sa vie de jeune étudiant,
de ses années de libertinage, à son attachement exalté pour son maître,
avec lequel il noue une relation faite de souffrances et de confusion.
A l'époque, il ne s'aperçut pas du glissement insensible que prirent leurs rencontres,
jusqu'au jour où le vieux pédagogue lui livra un brûlant secret...
Dans cette nouvelle parue en 1927,
Stefan Zweig excelle à décrire la force destructrice de la passion,
en butte aux contraintes de la morale.
Avec la finesse de style qui le caractérise,
l'auteur dit l'ambiguïté du désir et de l'amitié, la "confusion" des pulsions et des êtres,
la complexité de la nature humaine.
Sa capacité à révéler dans La Confusion des sentiments
la ré alité du tabou de l'homosexualité fut saluée notamment par Freud.
Nathalie Gouiffès.
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STEFAN ZWEIG
Né le 28 novembre 1881 à Vienne en Autriche, Stefan Zweig est mort par suicide le 22 février 1942.
Il fait partie de l'intelligentsia juive viennoise (ami de Freud, Romain Rolland, Richard Strauss entre autres).
Il quitte son pays natal en 1934 en raison de la montée du nazisme.
Réfugié à Londres, il y poursuit une œuvre de biographe et surtout d'auteur de romans et de nouvelles.
Hanté par l'inéluctabilité de la vieillesse,
ne supportant plus l'asthme sévère de Lotte et moralement détruit par cette guerre,
il décide qu'il ne peut plus continuer à assister ainsi, sans recours, à l'agonie du monde.
Il se rend à Barbvacena, rend visite à l'écrivain Georges Bernanos qui tente, en vain, de lui faire reprendre espoir.
Le 22 février 1942, après avoir fait ses adieux et laissé ses affaires en ordre
(il laisse un mon concernant son chien, qu'il confie à des amis),
Stefan Sweig met fin à ses jours en s'empoisonnant au Véronal (un barbiturique),
en compagnie de Lotte qui refuse de survivre à son compagnon.
Il aura droit à des funérailles nationales lors de son enterrement à Petrópolis, contrairement à ses vœux.
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On se projetait en apéro-terrasse....
Mais de toute évidence l'hiver n'avait pas dit son dernier mot...
Alors de nouveau, on a empli les mangeoires....
(l'ancienne demeure d'Amilcar, le cochon d'inde des filles, a été réaménagée en abris à oiseaux)
Même Boudha trouve le temps long.... et grelotte sous ce nouvel épisode hivernal...
Un rouge gorge nous rend une petite visite....
La tourterelle et la mésange vous saluent bien....
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Né le 8 janvier 1942 à Oxford,
Stephen Hawking a toujours été intéressé par la science.
Il s'inscrit à l'université d'Oxford avec l'intention d'étudier les mathématiques.
Etant donné que les mathématiques n'étaient pas proposées, Hawking choisit la physique.
Après avoir obtenu son diplôme à en 1962, il quitte Oxford avec les honneurs.
Peu de temps après son arrivée à Cambridge,
il commence à développer les symptômes de la sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charco)
Il est l'un des plus grands physiciens de la deuxième moitié du XXème siècle.
Sa contribution à notre compréhension de l'univers avec ses travaux sur les trous noirs ou sur le Big Bang
ont sans conteste fait date en astrophysique
Il a été marié deux fois et a eu trois enfants....
Il meurt le 14 mars 2018 à Cambridge, Royaume Uni
J'avais beaucoup aimé ce film qui m'avait fait découvrir la vie de Stephen Hawking
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Les ados du foyer des jeunes de Vouziers (Ardennes) ont eu cette idée géniale de mettre en place une boite à dons.
Après avoir récupéré des matériaux en l'occurrence des palettes, ils ont fabriqué une cabane...
Le principe est de donner la possibilité à chacun de déposer ou de prendre des objets divers en bon état bien sûr
dont nous n'avons plus l'utilité.
Autant d'objets qui peuvent avoir une nouvelle vie plutôt que de les jeter
et qui permettent d'aider des personnes dans le besoin...
Un grand bravo à eux....
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Jeudi 8 mars 2018
Nous qui sommes sans passé, les femmes
Nous qui n'avons pas d'histoire
Depuis la nuit des temps, les femmes
Nous sommes le continent noir.Refrain :
Debout femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout, debout !Asservies, humiliées, les femmes
Achetées, vendues, violées
Dans toutes les maisons, les femmes
Hors du monde reléguées.Seules dans notre malheur, les femmes
L'une de l'autre ignorée
Ils nous ont divisées, les femmes
Et de nos soeurs séparées.Le temps de la colère, les femmes
Notre temps, est arrivé
Connaissons notre force, les femmes
Découvrons-nous des milliers !Reconnaissons-nous, les femmes
Parlons-nous, regardons-nous,
Ensemble, on nous opprime, les femmes
Ensemble, Révoltons-nous !Dernier refrain :
Debout femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout, debout !
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Valentin et Constance Brandt,
un couple d'architectes designers en vogue préparent le vernissage de leur rétrospective au Palais de Tokyo.
Mais ce que personne ne sait, c'est que pour s'intégrer au monde du design et du luxe parisien,
Valentin a menti sur ses origines prolétaires et ch'tis.
Alors quand sa mère, son frère et sa belle-soeur débarquent par surprise au Palais de Tokyo,
le jour du vernissage, la rencontre des deux mondes est fracassante.
D'autant plus que Valentin, suite à un accident, va perdre la mémoire et se retrouver vingt ans en arrière, plus ch'ti que jamais !
*** (3 étoiles)
Mon avis : Quelques bons gags, un film bien joué, mais au scénario un peu "lourd"...
J'ai souri... Mais pas ri...
J'ai préféré les ch'tis...
Laurence ARNE. (Constance)
Line Renaud et Pierre Richard
Dany Boon (Valentin)
Valérie Bonneton, Guy Lecluyse, Juliane Lepoureau
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