• La Confusion des sentiments - Stefan Zweig

     

     

     

    A l'occasion de son soixantième anniversaire, R. de D. professeur de philologie,

    reçoit de la part de ses élèves et collègues un livre d'hommage,

    relation a priori exhaustive de l'intégralité de ses oeuvres, articles et discours.

    Il y manque pourtant la clé de voûte de son parcours intellectuel,

    l'événement de sa jeunesse qu'il garde secrètement enfoui au plus profond de lui-même :

     la rencontre décisive d'un homme, un professeur, qui a naguère suscité en lui enthousiasme et admiration.

    Il entreprend alors de rédiger des "notes intimes", dans lesquelles il retrace sa vie de jeune étudiant,

    de ses années de libertinage, à son attachement exalté pour son maître,

    avec lequel il noue une relation faite de souffrances et de confusion.

    A l'époque, il ne s'aperçut pas du glissement insensible que prirent leurs rencontres,

    jusqu'au jour où le vieux pédagogue lui livra un brûlant secret...

     

     

     

    Dans cette nouvelle parue en 1927,

    Stefan Zweig excelle à décrire la force destructrice de la passion,

    en butte aux contraintes de la morale.

    Avec la finesse de style qui le caractérise,

    l'auteur dit l'ambiguïté du désir et de l'amitié, la "confusion" des pulsions et des êtres,

    la complexité de la nature humaine.

    Sa capacité à révéler dans La Confusion des sentiments

    la ré alité du tabou de l'homosexualité fut saluée notamment par Freud.

     

    Nathalie Gouiffès.

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    STEFAN ZWEIG

     

    Né le 28 novembre 1881 à Vienne en Autriche, Stefan Zweig est mort par suicide le 22 février 1942.

    Il fait partie de l'intelligentsia juive viennoise (ami de Freud, Romain Rolland, Richard Strauss entre autres).

    Il quitte son pays natal en 1934 en raison de la montée du nazisme.

    Réfugié à Londres, il y poursuit une œuvre de biographe et surtout d'auteur de romans et de nouvelles.

     

    Hanté par l'inéluctabilité de la vieillesse,

    ne supportant plus l'asthme sévère de Lotte et moralement détruit par cette guerre,

    il décide qu'il ne peut plus continuer à assister ainsi, sans recours, à l'agonie du monde.

    Il se rend à Barbvacena, rend visite à l'écrivain Georges Bernanos qui tente, en vain, de lui faire reprendre espoir.

    Le 22 février 1942, après avoir fait ses adieux et laissé ses affaires en ordre

    (il laisse un mon concernant son chien, qu'il confie à des amis),

    Stefan Sweig met fin à ses jours en s'empoisonnant au Véronal (un barbiturique),

    en compagnie de Lotte qui refuse de survivre à son compagnon.

    Il aura droit à des  funérailles nationales lors de son enterrement à Petrópolis, contrairement à ses  vœux.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « L'hiver n'a pas dit son dernier mot....A méditer.... »

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