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     C'est un drôle de silence qui vient de la rue,

    Comme un dimanche imprévu.

    Un homme chante là-bas, sur un balcon,

    Sa voisine l'accompagne au violon.

     

    On a dit aux enfants des mots qui rassurent,

    C'était comme une aventure.

    On a collé leur dessin sur le frigo.

    On a éteint les chaines d'infos.

     

    On fait comme si, tout n'était qu'un jeu.

    On fait comme si, on fait comme on peut.

    Quand vient la nuit, en fermant les yeux.

    On fait comme si ce monde, était encore heureux.

     

    On fait comme si, on n'était pas là

    Parents, amis, on se reverra.

    Et même si, ce printemps s'en va,

    Juré, promis, le monde recommencera.

     

     

    Malgré les peurs il y a des rires qui s'accrochent

    Etre si loin nous rapproche

    Même pour parler de rien, du bleu du ciel

    Surtout donne moi des nouvelles...

     

    On fait comme si, tout n'était qu'un jeu.

    On fait comme si, on fait comme on peut.

    Quand vient la nuit, en fermant les yeux.

    On fait comme si ce monde, était encore heureux.

     

    On fait comme si, on n'était pas là

    Parents amis, on se reverra.

    Et même si, ce printemps s'en va,

    Juré, promis, le monde recommencera.

     

     

    C'est un drôle de silence qui vient de la rue,

    Juste un dimanche de plus

    Sur que nos vies d'après seront plus belles

    surtout donne moi des nouvelles.


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    Le Monde continue sa vie et il est magnifique :

    Il ne met en cage que les humains.

    Je pense qu'il envoie un message :

    "Vous n'êtes pas indispensables.

    L'air, la terre, l'eau et le ciel sans vous vont bien.

    Et même mieux. Quand vous reviendrez,

    rappelez-vous que vous êtes mes invités.. Pas mes maîtres".

     

    G. Pannia

     

     

     

    Corona  :

    Univers,  Pourquoi me mettre dans le pangolin ?

     

    Univers  :

    Cet animal, Corona, est en voie d'extinction. Et pourtant les hommes continuent de le braconner et de le manger.. Ce sera la 1ère étape de ma leçon

     

    Corona :

    D'accord Univers. Pourquoi veux tu que ça commence en Chine ?

     

    Univers :

    La Chine est le symbole de la mondialisation et de la production de masse petit. Ce pays est surpeuplé, il produit en masse et pollue en masse.

     

    Corona :

    C'est vrai Univers... Mais en même temps c'est parce que les autres pays y ont un intérêt financier aussi non ?

     

    Univers :

    Oui petit c'est pour cela que ta mission va être de te répandre partout dans le monde, et principalement dans tous les pays concernés par ce système, l'Europe, les US, les pays producteurs de pétrole...

     

    Corona :

    Quelle forme vas tu me donner univers ?

     

    Univers :

    Celle d'un virus qui va principalement infecter les voies respiratoires.

     

    Corona :

    Mais pourquoi Univers ?

     

    Univers :

    Petit, vois tu de nos jours, les hommes mettent en danger la planète.

    La pollution est devenue trop importante mais l'humanité n'en mesure pas l'ampleur.

    Quoi de plus symbolique que la respiration petit, tu comprends ?

     

     

    Corona :

    Oui mais ça veut dire que je vais être dangereux Univers ?

     

    Univers :

    Tu ne le seras pas plus que plein d'autres maladies existantes petit, et tu le seras bien moins que la pollution elle même qui génère des milliers de morts !

    Mais la différence c'est que toi, tu seras visible...

     

    Corona :

    D'accord Univers, mais tu crois que ça va marcher ton truc là alors, je comprends pas comment ?

     

    Univers :

    Tu as raison petit. C'est pour cela que je vais te rendre très contagieux. Tu vas vite te propager.

    La vitesse de propagation sera bien supérieure à ta dangerosité.

     

    Corona :

    OK mais alors si je suis pas si dangereux, tu crois qu'ils vont avoir peur de moi ?

     

    Univers :

    Oh petit oui fais moi confiance. C'est sur cela d'ailleurs que je compte pour faire évoluer les mentalités : la peur.

    Ce n'est que quand l'homme a peur qu'il peut changer ensuite...

     

    Corona

    Tu crois ?

     

    Univers :

    Oui petit,  et je vais ajouter tout un contexte pour amplifier la peur et les prises de conscience...

     

    Corona :

    Quoi Univers ?

     

    Univers :

    La peur va tellement prendre le dessus que l'on confinera les gens chez eux tu verras.

    Le monde sera à l'arrêt. Les écoles seront fermées, les lieux publics, les gens ne pourront plus aller travailler.

    Les croisières, les avions, les moyens de transport seront vides.

     

    Corona :

    Oh là là, Univers, tu vas loin, mais qu'espères tu de cela ?

     

    Univers :

    Que le monde change petit ! Que Terre mère soit respectée !

    Que les gens prennent conscience de la bêtise humaine, des incohérences des modes de vie et qu'ils prennent le temps de réfléchir à tout cela...

    Qu'ils arrêtent de courir, découvrent qu'ils ont une famille et des enfants et du temps avec eux.

    Qu'ils ne puissent plus recourir aux suractivités extérieures car elles seront fermées.

    Se reconnecter à soi, à sa famille, ça aussi, petit, c'est essentiel...

     

    Corona :

    Ok mais ça va être dangereux, l'économie va s'effondrer ...

     

    Univers :

    Oui petit, il y aura de grosses conséquences économiques. Mais il faut passer par là.

    C'est en touchant à cela aussi que le monde je l'espère va prendre conscience de ses incohérences de fonctionnement.

    Les gens vont devoir revenir à un mode de vie minimaliste, ils vont devoir retourner au local et je l'espère à l'entre aide...

     

    Corona :

    Comment vais je me transmettre ?

     

    Univers :

    Par le contact humain... Si les gens s'embrassent, se touchent...

     

    Corona :

    Bizarre univers là je ne te suis pas, tu veux recréer du lien mais tu éloignes les gens ?

     

    Univers :

    Petit, regarde aujourd'hui comment les hommes fonctionnent. Tu crois que le lien existe encore ? Le lien passe par le virtuel et les écrans.

    Même quand les hommes se promènent, ils ne regardent plus la nature mais leur téléphone... A part s'embrasser il ne restait plus grand chose du lien...

    alors je vais couper ce qui leur restait de lien et je vais exagérer leur travers...

    en restant confinés chez eux, fort à parier qu'au départ ils se régalent des écrans mais qu'au bout de plusieurs jours ils satureront... lèveront les yeux...

    découvriront qu'ils ont une famille, des voisins... et qu'ils ouvriront leur fenêtre pour juste regarder la nature...

     

    Corona :

    Tu es dur Univers, tu aurais pu alerter avant de taper aussi fort...

     

    Univers :

     Mais Corona, avant toi j'ai envoyé plein d'autres petits... mais justement c'était trop localisé et pas assez fort...

     

    Corona :

    Tu es sur que les hommes vont comprendre cette fois alors ?

     

    Univers :

    Je ne sais pas Corona... je l'espère... mère terre est en danger.. si cela ne suffit pas, je ferai tout pour la sauver, il y a d'autres petits qui attendent...

    mais j'ai confiance en toi Corona... et puis les effets se feront vite sentir... tu verras la pollution diminuera et ça fera réfléchir,

    les hommes  sont très intelligents, j'ai aussi confiance en leur potentiel d'éveil... en leur potentiel de création de nouveaux possibles...

    Ils verront que la pollution aura chuté de manière exceptionnelle, que les risques de pénurie sont réels à force d'avoir trop délocalisé,

    que le vrai luxe ce n'est plus l'argent mais le temps...

    Il faut un burn out mondial petit car l'humanité n'en peut plus de ce système mais est trop dans l'engrenage pour en prendre conscience...

    A toi de jouer ...

     

    Corona :

    Merci Univers... alors j'y vais"...

     

     

     

    Texte de Nana. L'ART D'ETRE SOI

     

     

     

     

     

     


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    EXODE

     

     

     

     

    CONFINEMENT

     

     

    ECOLE A LA MAISON

     

     

    PAS DE DOUTE

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Confinement

     

     

    "Ils étaient maintenant un milliard à être confinés.

    De leur arrogance, la Terre en avait eu assez.

    Les animaux  dans des zoos ils avaient emprisonnés,

    à leur tout d'être enfermés.

    On allait leur rappeler ce qu'était la liberté.

    Et ils comprirent.

    Ce qu'ils n'avaient jamais valorisé leur manquait.

    La nature

    Un rayon de soleil.

    Une embrassade.

    Sans fin ils avaient consommé et rien dans leurs placards ne pouvait compenser.

    Enfin ils comprirent : le plus précieux était gratuit.

    Et la Terre se réjouit.

    Depuis tant d'années elle leur offrait et jamais ils ne la remerciaient.

    Maintenant ils se rappelleraient".

     

    Catherine Testa.

     

     

     

     


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    Trois siècles de vies de femme

     

     

    Dans une famille paysanne auvergnate, au XVIII e siècle, la naissance d'une fille n'est pas un événement heureux.

    Le garçon reprendra l'exploitation et gardera le patronyme familial.

    On devra trouver un mari et surtout doter la fille.

    A Soubrevèze, près de Saint-Flour, Jacques Vallot a déjà trois filles.

    Sa femme vient de mettre au monde un garçon.

    Malheureusement le bébé sera foudroyé au retour de son baptême.

    La malédiction sera de courte durée car sa femme mettra au monde trois autres garçons.

    Marguerite, encore une fille, viendra clôturer la famille de Vallot.

    Mais avec cette Marguerite commencera la série des filles Vallot réfractaires à l'autorité, jusque-là incontestée, du père, du mari, du frère.

    La Révolution Française puis le XXe siècle verront les femmes Vallot participer aux petits et grands combats des féministes.

    La Guerre de 14-18 et le travail des femmes, la Résistance, le droit de vote, le droit à l'avortement, la politique,

    seront autant d'engagements qui marqueront la vie de Rose, de Clémence et d'Amélie, puis de Pierrette

    pour terminer avec les contemporaines, Agnès et Anne-Laure.

    Toutes, à l'image de Marguerite, la révolutionnaire, et de Marie-Anne, la meunière effrontée,

    apporteront leur pierre à l'édifice de l'égalité et surtout de la complémentarité homme-femme.

     

    Henry-Noël FERRATON

     

     

     

    Après un premier livre biographique sur son père, vétérinaire rural à Saint-Flour,

    l'auteur, ancien cadre commercial, a redécouvert les plaisirs de l'écriture.

    Son activité professionnelle, exclusivement orale, l'avait privé des joies de la plume découvertes au cours de sa scolarité.

    Pour ce passionné de généalogie et d'histoire familiale,

    ce premier roman est une manière de mettre en valeur ces histoires et anecdotes collectées au fil de ses recherches,

    mais également de rendre hommage aux femmes de sa famille

    ainsi qu'à toutes celles qu'il a rencontrées et qui ont marqué sa vie professionnelle ou sociale.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Et c'était en 1977 !!!!

     

     


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    "Je crois que le cosmos a sa façon de rééquilibrer les choses et ses lois, quand celles-ci viennent à être trop bouleversées.

    Le moment que nous vivons, plein d'anomalies et de paradoxes, fait réfléchir...

     

     

     

    Dans une phase où le changement climatique, causé par les désastres environnementaux, a atteint des niveaux inquiétants,

    d'abord la Chine, puis tant d'autres pays, sont contraints au blocage ;

    l'économie s'écroule, mais la pollution diminue de manière considérable.

    L'air s'améliore ; on utilise un masque, mais on respire...

     

    Dans un moment historique où, partout dans le monde, se réactivent certaines idéologies et politiques discriminatoires,

    rappelant avec force un passé mesquin, un virus arrive, qui nous fait expérimenter que, en un instant,

    nous pouvons nous aussi devenir des discriminés, les ségrégués, ceux qu'on bloque aux frontières, qui amènent les maladies.

    Même si nous n'y sommes pour rien.

    Même si nous sommes blancs, occidentaux, et que nous voyageons en première classe (complexe de toute puissance).

     

    Dans une société fondée sur la productivité et la consommation,

    dans laquelle nous courons tous 14 heures par jour après on ne sait pas bien pourquoi,

    sans samedi ni dimanche, sans plus de pause dans le calendrier,

    tout à coup, le "stop" arrive.

    Tous à l'arrêt, à la maison, pendant des jours et des jours.

    A faire le compte d'un temps dont nous avons perdu la valeur, dès qu'il n'est plus mesurable en argent, en profit.

    Sait-on seulement encore quoi en faire ?

     

    Dans une période où l'éducation de nos propres enfants,

    par la force des choses, est souvent déléguée à des figures et institutions diverses,

    le virus ferme les écoles et nous oblige à trouver des solutions alternatives,

    à réunir les mamans et les papas avec leurs propres enfants.

    Il nous oblige à refaire une "famille".

     

    Dans une dimension où les relations, la communication, la sociabilité,

    se jouent essentiellement dans ce non-espace du virtuel des réseaux sociaux, nous donnant l'illusion de la proximité,

    le virus nous enlève la proximité, celle qui est bien réelle :

    personne ne doit se toucher, pas de baisers, pas d'embrassades, de la distance, dans le froid du non-contact.

    Depuis quand avons-nous pris pour acquis ces gestes et leur signification ?

     

    Dans un climat social où penser à soi est devenu la règle,

    le virus nous envoie un message clair :

    la seule manière de nous en sortir, c'est la réciprocité, le sens de l'appartenance, la communauté,

    se sentir faire partie de quelque chose de plus grand, dont il faut prendre soin, et qui peut prendre soin de nous.

    La responsabilité partagée, sentir que de nos actions dépendent, non pas seulement de notre propre sort, mais du sort des autres, de tous ceux qui nous entourent.

    Et que nous dépendons d'eux.

     

    Alors, si nous arrêtons la "chasse aux sorcières", d

    e nous demander à qui la faute et pourquoi tout ça est arrivé, pour nous interroger plutôt sur ce que nous pouvons apprendre,

    je crois que nous avons tous beaucoup de matière à réflexion et à agir.

    Parce qu'avec le cosmos et ses lois, de manière évidente, nous avons une dette excessive.

    Il nous le rappelle au prix fort, avec un virus".

     

     

    Raffaele Morelli

    Psychiatre et psychothérapeute italien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    et oui....


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    La nature est tout ce qu'on voit

    Tout ce qu'on veut, tout ce qu'on aime.

    Tout ce qu'on sait, tout ce qu'on croit,

    Tout ce que l'on sent en soi-même.

     

    Elle est belle pour qui la voit

    Elle est bonne à celui qui l'aime,

     

    Elle est juste quand on y croit,

    Et qu'on la respecte en soi-même.

     

    Regarde le ciel, il te voit,

    Embrasse la terre, elle t'aime.

    La vérité c'est ce qu'on croit,

    En la nature c'est toi-même

     

     

     

     

    Poème de George SAND

     

     

     

     

     


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