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    Elle habitait dans les jolis quartiers,
    Là où glissait la glycine
    Le long des allées désertes et bordées de villas
    La ville était vide et c'était l'été
    On allait à la piscine

    Ou dans les cafés. Je l'aimais je crois, tu vois

    Et on rentrait le soir
    Avant que nos adresses nous séparent

    [Refrain]
    Elle habitait là-haut
    Là où tout était beau
    Je l'aimais comme on aime à 15 ans
    C'est à dire très vite, éperdument
    Tout là haut
    Elle habitait là-haut
    J'ignorais que cet été là
    Pour elle j'étais seulement celui d'en bas

     

    L'automne est venu avec la rentrée
    Et ses lumières mandarines
    Je lui avais fait un bracelet tissé de mes doigts
    Je lui apportai, rêvant dans l'allée
    Mais là derrière les glycines
    C'était bien sa voix qui parlait, qui riait de moi

    Soudain si ridicules
    Mon nouveau pantalon mon plus beau pull


    [Refrain]
    Elle habitait là-haut
    Là où tout était beau

     

    Je l'aimais comme on aime à 15 ans
    C'est à dire très vite, éperdument
    Tout là haut
    Elle habitait là-haut
    J'ignorais que cet été là
    Pour elle j'étais seulement celui d'en bas

    Elle vit toujours là-haut
    Là où les gens sont beaux
    Et quelque part je garde en moi
    L'idée d'être celui d'en bas
    Tout là-haut
    Elle habitait là-haut
    Au marqueur écrit sur mon coeur
    Les hommes vieillissent pas les douleurs

     

     

     


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    Je suis comme une histoire et qui n'en finira pas
    J'archive le paradis perdu, est-ce-que ça continuera ?
    Mais qui nous a fait croire que l'on n' y arriverait pas?
    Je n'donnerais pas cher de ma peau, je n'donnerais pas cher de moi
    Est-ce-que tu te souviendras?
    Est-ce-que tu voudras?
    Comme hier à te laisser faire sous la lune et les chevaux
    Je serai tout la haut
     
    À la vie, à y croire
    À nos célébrations
    Sauver sa peau, sauver son nom
    À ne garder que le beau
    Je suis la fille, je suis le garçon
    C'est nos célébrations
     
    OH OH OH OH
     
    J'étais parti avant, tout seul mais perdant
    Le monde entier contre moi à ne rêver que de toi
    Alors, j'ai décidé de ne voir que le bien
    Il y aura certainement quelqu'un pour m'écouter quelque part
    Mais ils n'y arriveront pas
    À nous dégrader
    Moi je t'aimerai encore, encore et jusqu'à ma mort
    Je serai ton chaos,
    OH OH OH OH
     
    OH OH OH OH OH OH
     
    A la vie, à y croire
    A nos célébrations
    Sauver sa peau, sauver ce monde,
    A ne garder que le beau
    Je suis la fille, je suis le garçon,
    C'est nos célébrations
     
    OH OH OH OH OH OH
     
    A la vie, à y croire,
    A nos célébrations,
    Sauver sa peau, sauver ce monde
    A ne garder que le beau
    Je suis la fille, je suis le garçon,
    C'est nos célébrations
     
    OH OH OH OH OH OH
     

     
     

     

     


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     C'est un drôle de silence qui vient de la rue,

    Comme un dimanche imprévu.

    Un homme chante là-bas, sur un balcon,

    Sa voisine l'accompagne au violon.

     

    On a dit aux enfants des mots qui rassurent,

    C'était comme une aventure.

    On a collé leur dessin sur le frigo.

    On a éteint les chaines d'infos.

     

    On fait comme si, tout n'était qu'un jeu.

    On fait comme si, on fait comme on peut.

    Quand vient la nuit, en fermant les yeux.

    On fait comme si ce monde, était encore heureux.

     

    On fait comme si, on n'était pas là

    Parents, amis, on se reverra.

    Et même si, ce printemps s'en va,

    Juré, promis, le monde recommencera.

     

     

    Malgré les peurs il y a des rires qui s'accrochent

    Etre si loin nous rapproche

    Même pour parler de rien, du bleu du ciel

    Surtout donne moi des nouvelles...

     

    On fait comme si, tout n'était qu'un jeu.

    On fait comme si, on fait comme on peut.

    Quand vient la nuit, en fermant les yeux.

    On fait comme si ce monde, était encore heureux.

     

    On fait comme si, on n'était pas là

    Parents amis, on se reverra.

    Et même si, ce printemps s'en va,

    Juré, promis, le monde recommencera.

     

     

    C'est un drôle de silence qui vient de la rue,

    Juste un dimanche de plus

    Sur que nos vies d'après seront plus belles

    surtout donne moi des nouvelles.


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    Hé toi, Qu'est ce que tu regardes ?

    T'as jamais vu une femme qui se bat

    Suis moi

    Dans la ville blafarde

    Et je te montrerai

    Comme je mords, comme j'aboie.

     

                                                            Prends garde, sous mon sein la grenade                                                      

    Sous mon sein là regarde 

    Sous mon sein la

    grenade

    Prends garde,

    sous mon sein la grenade

    Sous mon sein la regarde,

    sous mon sein la

    grenade

     

     

    Hé toi, Mais qu'est ce que tu crois ?

    Je ne suis qu'un animal

    Déguisé en madone

    Hé toi, je pourrais te faire mal

    Je pourrais te blesser, oui

     Dans la nuit qui frisonne.

     

    Prends garde, sous mon sein la grenade,

    Sous mon sein là regarde

      Sous mon sein la

    grenade

    Prends garde,

    sous mon sein la grenade

    Sous mon sein la regarde,

    sous mon sein la

    grenade

     

    Hé toi, qu'est ce que tu t'imagines ?

    je suis aussi vorace

    Aussi vivante que toi

    Sais tu ?

    Que là sous ma poitrine

    Une rage sommeille

    Que tu ne soupçonnes pas

     

    Prends garde,

    Sous mon sein la grenade

    Sous mon sein là regarde

    Sous mon sein la 

    grenade

    Prends garde,

    Sous mon sein la grenade

    Sous mon sein là regarde

    Sous mon sein la

    Grenade

    Regarde;

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Ophélia - Nolwen Leroy

     

    OPHELIA - NOLWEN LEROY

     

    Je descends lentement, mon corps enfin se repose,

    Mes cheveux longs dans le courant,

    Ondulant, caressant,

    Dans le silence,

    Libre et sans lien,

    Doucement me balance,

    Un berceau bleu étincelant,

    Au fond de l'océan.

     

    Si tu as rêvé, dans les eaux sombres,

    Dans la pénombre où nage Ophélia,

    Si la lueur des profondeurs t'attire aussi,

    Ne me retiens pas,

    Même si les bras froids,

    Du tendre océan, Te saisissant, glace ton cœur

    Tu me rejoindras,

    Ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas.

     

    Je n'entends ni ne respire,

    Les vagues se retirent

    Sur l'oreiller blanc des Abysses,

    Je peux me laisser partir...

     

    Si tu as rêvé, dans les eaux sombres,

    Dans la pénombre où nage Ophélia,

    Si la lueur des profondeurs t'attire aussi,

    ne me retiens pas

    Même si les bras froids,

    Du tendre océan,

    Te saisissant, glace ton cœur,

    Tu me rejoindras,

    Ne me sauve pas, coule avec moi,

    Ne me retiens pas.

     

    D'un coquillage blanc

    On renaîtra

    Emerveillés

    Dans la lumière

    On ouvrira

    Nos paupières closes,

    Devant la beauté,

    D'une autre mère,

    Je retourne à la mer,

    Je retourne à la mer.

     

    Je n'entends ni ne respire,

    Les vagues se retirent,

    Sur l'oreiller blanc des Abysses,

    Je peux me laisser partir...

     

      

     

     


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    De plaines en forêts de vallons en collines
    Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
    De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine
    Je n’en finirais pas d’écrire ta chanson
    Ma France

    Au grand soleil d’été qui courbe la Provence
    Des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche
    Quelque chose dans l’air a cette transparence
    Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
    Ma France

    Cet air de liberté au-delà des frontières
    Aux peuples étrangers qui donnait le vertige
    Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
    Elle répond toujours du nom de Robespierre
    Ma France

    Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
    Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
    Celle qui construisit de ses mains vos usines
    Celle dont monsieur Thiers a dit qu’on la fusille
    Ma France

    Picasso tient le monde au bout de sa palette
    Des lèvres d’Éluard s’envolent des colombes
    Ils n’en finissent pas tes artistes prophètes
    De dire qu’il est temps que le malheur succombe
    Ma France

    Leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une
    Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
    En remplissant l’histoire et ses fosses communes
    Que je chante à jamais celle des travailleurs
    Ma France

    Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
    Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
    Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche
    A l’affiche qu’on colle au mur du lendemain
    Ma France

    Qu’elle monte des mines descende des collines
    Celle qui chante en moi la belle la rebelle
    Elle tient l’avenir, serré dans ses mains fines
    Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
    Ma France

     


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     Elles viennent au monde dans un cri de joie

    Quelque chose à leur visage

    Une émotion qui ne s'explique pas

    Entre douceur et courage

    Elles ont le monde à leurs pieds

    Quelques fois pour un sourire qu'on attend pas

    Elles sont prêtent à donner

    Tout ce qu'on leur prendra

     

    Pour une idée pour un homme

    Pour une terre qu'on abandonne

    Une femme sait ouvrir son cœur

    Comme un souffle un cri de guerre

    Là où les autres pourraient se taire

    Une femme parle avec son cœur

     

    Elle défie le monde

    Au ciel d'un idéal

    Pour qu'à l'amour succombe

    les fleurs du mal

     

    Au bord d'un fleuve au fond d'un vieux village

    Elles s'agenouillent en prière

    Comme un roseau se lance du fond d'un marécage

    Elles cherchent un peu de lumière

    Elles ont en elles  ces rivières

    Ces montagnes, où l'on trouve de l'or parfois

    Elles donnent sans compter

    Ce que dieu leur rendra

     

    Pour une idée, pour un homme

    Pour une terre qu'on abandonne

    Une femme sait ouvrir son cœur

     

    Comme un souffle un cri de guerre

    Là où les autres pourraient se taire

    Une femme parle avec son cœur

    Elle refait le monde

    Au feu d'un idéal

    Pour qu'à l'amour succombe

    les fleurs du mal

     

    Pour une idée pour un homme

    Pour un enfant qu'on abandonne

    Une femme sait pourquoi elle pleure

    Comme un souffle, un cri de guerre

    Là où les autres désespèrent

    Une femme parle avec  son coeur

     

     

     

     

     

     

      


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    Comment puis-je oublier ce coin de paradis ?
    Ce petit bout de terre où vit encore mon père,
    Comment pourrais-je faire pour me séparer d'elle?
    Oublier qu'on est frères,
    belle Corrèze charnelle,


    Oublier ce matin que tu es parisien,
    Que t'as de l'eau dans le vin, que tu es parti loin

    Ce n'était pas ma faute, on joue des fausses notes,
    On se trompe de chemin, et on a du chagrin.
    On se joue tout un drame, on a des vagues à l'âme,
    Tu as du mal au coeur, tu as peur du bonheur.  
    Acheter des tableaux, et des vaches en photo,  
    C'est tout c'que t'as trouvé pour te la rappeler.

    Vous me trouvez un peu con, n'aimez pas ma chanson,
    Vous me croyez bizarre, un peu patriotard,
    Le fruit de ma réflexion ne touchera personne,
    Si vos pas ne résonnent jamais dans ma région,
    C'est pire qu'une religion, au-delà d'une confession,
    Je l'aime à en mourir, pour le meilleur et pour le pire.
    Et si je monte au ciel, il y aura peut être Joel,
    Guillaume et Jeremy, et mon cousin Piedri,
    Yoan sera en voyage, dans un autre pays,
    Allez fais tes bagages, viens rejoindre tes amis

    On veut du Clody musette, A en perdre la tête,
    On veut un dernier chabrol, un petit coup de gnôle,
    Les yeux de nos grands mères, la voix de nos grands pères,
    L'odeur de cette terre, vue sur les Monédières,

    C'est pire qu'un testament, au delà d'une confidence,
    On est des petits enfants de ce joli coin de France.


    Enterrez nous vivants, bâillonnés s'il le faut
    Mais prenez soin avant, de remplir notre jabot,

    La relève est pour toi, notre petit Lucas,
    On t'laisse en héritage la piste, nous on dégage.
    Le temps nous a gâtés, on en a bien profité,
    On a des souvenirs en tête, ce soir, faisons la fête!

    Acceptez ma rengaine,
    Elle veut juste te dire ''je t'aime''
    Soyez surs, j'en suis fier,
    J'ai la Corrèze en cathéter,
    D'être avec vous ce soir,
    J'ai le coeur qui pétille,
    Mimi sers nous à boire,
    On a les yeux qui brillent  

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Il s'écroule au petit matin

    Sur son canapé jaune déteint

    Il y a des jours, quand la pluie coule

    Où toutes les villes ressemblent à Liverpool

    L'imperméable collé à la peau

    La barbe enfoncée à coups de marteau,

    Il revoit le film de la journée

    Même pas un mec à qui parler.

     

    Les yeux dans le vide

    Planté dans son jean

    Il écoute John Lennon

    Et il imagine

    Les yeux dans le vide

    Planté dans son jean

    Il écoute John Lennon

    Et il imagine

     

     

     

     

     

    Immobile et sans illusion

    Les yeux rivés à son plafond

    Il y a des jours, quand la pluie coule

    Où toutes les villes ressemblent à Liverpool

    Il s'allume une autre cigarette

    Il met son walkman sur sa tête

    Le cœur cassé, mais plein d'espoir

    Il rêve de partir et de tout voir

     

    Les yeux dans le vide

    Planté dans son jean

    Il écoute John Lennon

    Et il imagine

    Les yeux dans le vide

    Planté dans son jean

    Il écoute John Lennon

    Et il imagine

     

     

     


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