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Par PATOU 08 le 24 Janvier 2021 à 22:27
Elle habitait dans les jolis quartiers,
Là où glissait la glycine
Le long des allées désertes et bordées de villas
La ville était vide et c'était l'été
On allait à la piscineOu dans les cafés. Je l'aimais je crois, tu vois
Et on rentrait le soir
Avant que nos adresses nous séparent
[Refrain]
Elle habitait là-haut
Là où tout était beau
Je l'aimais comme on aime à 15 ans
C'est à dire très vite, éperdument
Tout là haut
Elle habitait là-haut
J'ignorais que cet été là
Pour elle j'étais seulement celui d'en basL'automne est venu avec la rentrée
Et ses lumières mandarines
Je lui avais fait un bracelet tissé de mes doigts
Je lui apportai, rêvant dans l'allée
Mais là derrière les glycines
C'était bien sa voix qui parlait, qui riait de moi
Soudain si ridicules
Mon nouveau pantalon mon plus beau pull
[Refrain]
Elle habitait là-haut
Là où tout était beauJe l'aimais comme on aime à 15 ans
C'est à dire très vite, éperdument
Tout là haut
Elle habitait là-haut
J'ignorais que cet été là
Pour elle j'étais seulement celui d'en bas
Elle vit toujours là-haut
Là où les gens sont beaux
Et quelque part je garde en moi
L'idée d'être celui d'en bas
Tout là-haut
Elle habitait là-haut
Au marqueur écrit sur mon coeur
Les hommes vieillissent pas les douleurs
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Par PATOU 08 le 21 Septembre 2020 à 21:59Je suis comme une histoire et qui n'en finira pas
J'archive le paradis perdu, est-ce-que ça continuera ?
Mais qui nous a fait croire que l'on n' y arriverait pas?
Je n'donnerais pas cher de ma peau, je n'donnerais pas cher de moiEst-ce-que tu te souviendras?
Est-ce-que tu voudras?
Comme hier à te laisser faire sous la lune et les chevauxJe serai tout la hautÀ la vie, à y croire
À nos célébrations
Sauver sa peau, sauver son nom
À ne garder que le beau
Je suis la fille, je suis le garçon
C'est nos célébrationsOH OH OH OHJ'étais parti avant, tout seul mais perdant
Le monde entier contre moi à ne rêver que de toi
Alors, j'ai décidé de ne voir que le bien
Il y aura certainement quelqu'un pour m'écouter quelque part
Mais ils n'y arriveront pas
À nous dégrader
Moi je t'aimerai encore, encore et jusqu'à ma mortJe serai ton chaos,OH OH OH OHOH OH OH OH OH OHA la vie, à y croireA nos célébrationsSauver sa peau, sauver ce monde,A ne garder que le beauJe suis la fille, je suis le garçon,C'est nos célébrationsOH OH OH OH OH OHA la vie, à y croire,A nos célébrations,Sauver sa peau, sauver ce mondeA ne garder que le beauJe suis la fille, je suis le garçon,C'est nos célébrationsOH OH OH OH OH OH
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Par PATOU 08 le 2 Avril 2020 à 12:04
C'est un drôle de silence qui vient de la rue,
Comme un dimanche imprévu.
Un homme chante là-bas, sur un balcon,
Sa voisine l'accompagne au violon.
On a dit aux enfants des mots qui rassurent,
C'était comme une aventure.
On a collé leur dessin sur le frigo.
On a éteint les chaines d'infos.
On fait comme si, tout n'était qu'un jeu.
On fait comme si, on fait comme on peut.
Quand vient la nuit, en fermant les yeux.
On fait comme si ce monde, était encore heureux.
On fait comme si, on n'était pas là
Parents, amis, on se reverra.
Et même si, ce printemps s'en va,
Juré, promis, le monde recommencera.
Malgré les peurs il y a des rires qui s'accrochent
Etre si loin nous rapproche
Même pour parler de rien, du bleu du ciel
Surtout donne moi des nouvelles...
On fait comme si, tout n'était qu'un jeu.
On fait comme si, on fait comme on peut.
Quand vient la nuit, en fermant les yeux.
On fait comme si ce monde, était encore heureux.
On fait comme si, on n'était pas là
Parents amis, on se reverra.
Et même si, ce printemps s'en va,
Juré, promis, le monde recommencera.
C'est un drôle de silence qui vient de la rue,
Juste un dimanche de plus
Sur que nos vies d'après seront plus belles
surtout donne moi des nouvelles.
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Par PATOU 08 le 3 Mars 2020 à 21:34
Hé toi, Qu'est ce que tu regardes ?
T'as jamais vu une femme qui se bat
Suis moi
Dans la ville blafarde
Et je te montrerai
Comme je mords, comme j'aboie.
Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la
grenade
Prends garde,
sous mon sein la grenade
Sous mon sein la regarde,
sous mon sein la
grenade
Hé toi, Mais qu'est ce que tu crois ?
Je ne suis qu'un animal
Déguisé en madone
Hé toi, je pourrais te faire mal
Je pourrais te blesser, oui
Dans la nuit qui frisonne.
Prends garde, sous mon sein la grenade,
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la
grenade
Prends garde,
sous mon sein la grenade
Sous mon sein la regarde,
sous mon sein la
grenade
Hé toi, qu'est ce que tu t'imagines ?
je suis aussi vorace
Aussi vivante que toi
Sais tu ?
Que là sous ma poitrine
Une rage sommeille
Que tu ne soupçonnes pas
Prends garde,
Sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la
grenade
Prends garde,
Sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la
Grenade
Regarde;
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Par PATOU 08 le 20 Décembre 2019 à 23:12
OPHELIA - NOLWEN LEROY
Je descends lentement, mon corps enfin se repose,
Mes cheveux longs dans le courant,
Ondulant, caressant,
Dans le silence,
Libre et sans lien,
Doucement me balance,
Un berceau bleu étincelant,
Au fond de l'océan.
Si tu as rêvé, dans les eaux sombres,
Dans la pénombre où nage Ophélia,
Si la lueur des profondeurs t'attire aussi,
Ne me retiens pas,
Même si les bras froids,
Du tendre océan, Te saisissant, glace ton cœur
Tu me rejoindras,
Ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas.
Je n'entends ni ne respire,
Les vagues se retirent
Sur l'oreiller blanc des Abysses,
Je peux me laisser partir...
Si tu as rêvé, dans les eaux sombres,
Dans la pénombre où nage Ophélia,
Si la lueur des profondeurs t'attire aussi,
ne me retiens pas
Même si les bras froids,
Du tendre océan,
Te saisissant, glace ton cœur,
Tu me rejoindras,
Ne me sauve pas, coule avec moi,
Ne me retiens pas.
D'un coquillage blanc
On renaîtra
Emerveillés
Dans la lumière
On ouvrira
Nos paupières closes,
Devant la beauté,
D'une autre mère,
Je retourne à la mer,
Je retourne à la mer.
Je n'entends ni ne respire,
Les vagues se retirent,
Sur l'oreiller blanc des Abysses,
Je peux me laisser partir...
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Par PATOU 08 le 16 Juillet 2019 à 08:38
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine
Je n’en finirais pas d’écrire ta chanson
Ma France
Au grand soleil d’été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche
Quelque chose dans l’air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnait le vertige
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu’on la fusille
Ma France
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d’Éluard s’envolent des colombes
Ils n’en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu’il est temps que le malheur succombe
Ma France
Leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l’histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche
A l’affiche qu’on colle au mur du lendemain
Ma France
Qu’elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l’avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France
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Par PATOU 08 le 3 Avril 2019 à 22:47
Elles viennent au monde dans un cri de joie
Quelque chose à leur visage
Une émotion qui ne s'explique pas
Entre douceur et courage
Elles ont le monde à leurs pieds
Quelques fois pour un sourire qu'on attend pas
Elles sont prêtent à donner
Tout ce qu'on leur prendra
Pour une idée pour un homme
Pour une terre qu'on abandonne
Une femme sait ouvrir son cœur
Comme un souffle un cri de guerre
Là où les autres pourraient se taire
Une femme parle avec son cœur
Elle défie le monde
Au ciel d'un idéal
Pour qu'à l'amour succombe
les fleurs du mal
Au bord d'un fleuve au fond d'un vieux village
Elles s'agenouillent en prière
Comme un roseau se lance du fond d'un marécage
Elles cherchent un peu de lumière
Elles ont en elles ces rivières
Ces montagnes, où l'on trouve de l'or parfois
Elles donnent sans compter
Ce que dieu leur rendra
Pour une idée, pour un homme
Pour une terre qu'on abandonne
Une femme sait ouvrir son cœur
Comme un souffle un cri de guerre
Là où les autres pourraient se taire
Une femme parle avec son cœur
Elle refait le monde
Au feu d'un idéal
Pour qu'à l'amour succombe
les fleurs du mal
Pour une idée pour un homme
Pour un enfant qu'on abandonne
Une femme sait pourquoi elle pleure
Comme un souffle, un cri de guerre
Là où les autres désespèrent
Une femme parle avec son coeur
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Par PATOU 08 le 4 Février 2019 à 18:55
Comment puis-je oublier ce coin de paradis ?
Ce petit bout de terre où vit encore mon père,
Comment pourrais-je faire pour me séparer d'elle?
Oublier qu'on est frères,
belle Corrèze charnelle,
Oublier ce matin que tu es parisien,
Que t'as de l'eau dans le vin, que tu es parti loin
Ce n'était pas ma faute, on joue des fausses notes,
On se trompe de chemin, et on a du chagrin.
On se joue tout un drame, on a des vagues à l'âme,
Tu as du mal au coeur, tu as peur du bonheur.
Acheter des tableaux, et des vaches en photo,
C'est tout c'que t'as trouvé pour te la rappeler.
Vous me trouvez un peu con, n'aimez pas ma chanson,
Vous me croyez bizarre, un peu patriotard,
Le fruit de ma réflexion ne touchera personne,
Si vos pas ne résonnent jamais dans ma région,
C'est pire qu'une religion, au-delà d'une confession,
Je l'aime à en mourir, pour le meilleur et pour le pire.
Et si je monte au ciel, il y aura peut être Joel,
Guillaume et Jeremy, et mon cousin Piedri,
Yoan sera en voyage, dans un autre pays,
Allez fais tes bagages, viens rejoindre tes amis
On veut du Clody musette, A en perdre la tête,
On veut un dernier chabrol, un petit coup de gnôle,
Les yeux de nos grands mères, la voix de nos grands pères,
L'odeur de cette terre, vue sur les Monédières,
C'est pire qu'un testament, au delà d'une confidence,
On est des petits enfants de ce joli coin de France.
Enterrez nous vivants, bâillonnés s'il le faut
Mais prenez soin avant, de remplir notre jabot,
La relève est pour toi, notre petit Lucas,
On t'laisse en héritage la piste, nous on dégage.
Le temps nous a gâtés, on en a bien profité,
On a des souvenirs en tête, ce soir, faisons la fête!
Acceptez ma rengaine,
Elle veut juste te dire ''je t'aime''
Soyez surs, j'en suis fier,
J'ai la Corrèze en cathéter,
D'être avec vous ce soir,
J'ai le coeur qui pétille,
Mimi sers nous à boire,
On a les yeux qui brillent
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Par PATOU 08 le 29 Mars 2018 à 21:30
Il s'écroule au petit matin
Sur son canapé jaune déteint
Il y a des jours, quand la pluie coule
Où toutes les villes ressemblent à Liverpool
L'imperméable collé à la peau
La barbe enfoncée à coups de marteau,
Il revoit le film de la journée
Même pas un mec à qui parler.
Les yeux dans le vide
Planté dans son jean
Il écoute John Lennon
Et il imagine
Les yeux dans le vide
Planté dans son jean
Il écoute John Lennon
Et il imagine
Immobile et sans illusion
Les yeux rivés à son plafond
Il y a des jours, quand la pluie coule
Où toutes les villes ressemblent à Liverpool
Il s'allume une autre cigarette
Il met son walkman sur sa tête
Le cœur cassé, mais plein d'espoir
Il rêve de partir et de tout voir
Les yeux dans le vide
Planté dans son jean
Il écoute John Lennon
Et il imagine
Les yeux dans le vide
Planté dans son jean
Il écoute John Lennon
Et il imagine
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