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    "Je suis trop content, j'ai neuf ans et papa et maman m'amènent voir le feu d'artifice de Nice.

    Je suis super excité, va y avoir du monde, du bruit, plein de lumières".

    J'ai neuf ans, c'est un des premiers feux dont je me souviendrai, je vais en parler à papy et mamy demain au téléphone,

    c'est génial. Je suis trop content.

     

    J'ai neuf ans et je vais faire la fête

    même si il y a Chloé ma sœur de 14 ans qu'est toujours chiante,

    qui fait toujours la gueule et qui est collée à son iPhone et à Facebook...

    Mais bon je l'aime bien quand même ma sœur !!!!!

    J'ai neuf ans, papa me tient la main car il y a beaucoup de monde, ça chante, ça s'amuse, ils sont fous les grands.

    J'ai neuf ans et le feu était magnifique, je me suis régalé... Les lumières, les applaudissements.

    Ca y est on rentre, c'était cool... Quelle joie..... Papa fallait pas t'inquiéter, tu vois....

      

     

     

     

    J'avais neuf ans et je suis mort..........

    Papa a crié quand il a vu le camion foncer sur moi.......

    Papa s'est mis devant moi pour me protéger... mais ça n'a servi à rien....

    J'avais neuf ans.... et je suis mort avec mon papa.....

     

    Maman pleure, ma sœur est figée, elle me regarde, je ne bouge plus.

    Papa me tient la main.... je vois mon corps, je vois le sien....

    Je suis triste parce que maman pleure et que je ne peux rien faire....

    Je voulais pas être un petit ange dans le ciel à neuf ans......

    Je voulais grandir, jouer au foot, avoir une amoureuse.

     

    En plus, demain, je devais appeler papy et mamy...... Ils vont être tristes........

    J'ai neuf ans, je suis mort et je demande à papa : "Pourquoi on est mort ????"

    Papa me dit : A cause de lâches, de gens qui pensent à tort, que Dieu les couvre.... mais c'est faux !!!"

     

    "Moi je comprends rien.....

    mais bon, j'ai neuf ans et je suis mort, comme tant d'autres qui ne demandaient rien !!!!"

     

     

     

     

    HOMMAGE A NOS AMIS NICOIS

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • 3 commentaires
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    MECANO - UNE FEMME AVEC UNE FEMME.

     

    Deux femmes qui se tiennent la main

    Ca n'a rien qui peut gêner la morale

    Là où le doute s'installe

    C'est que ce geste se fasse sous la table 

    Quand elles sont seules, comme elles n'ont rien à perdre

    Après les mains, la peau de tout le reste

     

    Un amour qui est secret

    Même nues elles ne pourraient le cacher,

    Alors, sous les yeux des autres

    Dans la rue elles le déguisent en amitié

    L'une d'elles dit que c'est mal agir

    Et l'autre dit qu'il vaut mieux laisser dire.

    Ce qu'ils en pensent ou disent ne pourrait rien y faire

    Qui arrête les colombes en plein vol

    A deux, au ras du sol

    Une femme avec une femme.

     

    Je ne veux pas les juger

    Je ne veux pas jeter la première pierre

    Et si en poussant la porte

    Je les trouve bouche à bouche dans le salon 

    Je n'aurais pas l'audace de tousser

    Si ça m'dérange, je n'ai qu'à m'en aller

    Avec mes pierres elles construiraient leur forteresse

    Qui arrête les colombes en plein vol

    A deux, au ras du sol

    Une femme avec une femme

     

    L'une d'elles dit que c'est mal agir

    Et l'autre dit qu'il vaut mieux laisser dire

     

    Ce qu'ils en pensent ou disent ne pourrait rien y faire

    Qui arrête les colombes en plein vol

    A deux au ras du sol

    Une femme avec une femme

     

    Qui arrête les colombes en plein vol

    A deux, au ras du sol

    Une femme avec une femme.

     

     


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